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amnesty international - Page 28

  • Russie : arrestations en masse, l’opposition muselée

    Communiqué d'Amnesty International.

    Plus de 1000 à Moscou, 130 à Saint Pétersbourg et des centaines dans de nombreuses villes russes, ce sont les chiffres effarants des arrestations orchestrées par les autorités après que des Russes soient descendus par milliers pour dénoncer la corruption ce dimanche 26 mars.

    Encore une fois, la liberté d’expression et de réunion a été lourdement attaquée en Russie.

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    L’arrestation symbolique d’Alexeï Navalny

    Parmi les milliers de manifestants arrêtés, des journalistes ont été placés en détention arbitraire. Le leader d'opposition russe Alexeï Navalny a lui aussi été arrêté et condamné à une lourde amende pour organisation du mouvement de protestation et à 15 jours de prison pour résistance au moment de son arrestation. Les bureaux du Fonds anti-corruption qu'il a créé ont été perquisitionnés et toutes les personnes qui travaillaient pour cette organisation ont été placées en détention pour désobéissance aux ordres légaux de la police.

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  • Le paradoxe de l’accueil

    Billet de Jean-François Dubost, responsable du programme Protection des populations pour La Chronique d'Amnesty International France

    Tiraillée entre attachement aux principes de solidarité et défiance à l’égard des réfugiés, l’opinion a besoin decimade-1.jpg?fx=r_250_250 responsables politiques qui encouragent et valorisent les initiatives locales d’accueil.

    À la question « Pensez-vous qu’il faille protéger les personnes qui fuient la guerre et les persécutions ? », une majorité stable de Français répond « oui ». À celle de savoir si l’on peut accueillir en France ces mêmes personnes, c’est le « non » qui l’emporte.

    Ces tendances générales se dégagent de différents sondages conduits sur la question de l’accueil des réfugiés auprès d’échantillons représentatifs de la population française au cours de l’année écoulée. Ce « paradoxe de l’accueil » met en tension l’affirmation d’un attachement aux principes et valeurs de protection et une sorte de défiance ou de détachement quant à leur mise en application.

    Cette situation a de quoi étonner sauf si l’on considère que la mise en œuvre de ces principes, auxquels est attachée une bonne partie de la population, relève de la responsabilité des femmes et hommes politiques, de leurs choix, de leur vision.

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  • Frontière franco-italienne : des contrôles aux frontières du droit

    Publié le 08.02.2017 par Amnesty International

    Notre récente enquête à la frontière entre la France et l’Italie révèle que les contrôles sur place portent atteinte au droit d’asile et ne respectent pas la législation française. Des révélations accablantes alors que la justice française doit se prononcer sur la situation de Cédric Herrou pour « délit de solidarité ».

    Une mission d’observation dans les Alpes-Maritimes, réalisée du 19 janvier au 26 janvier 2017, a permis de dresser un constat précis des violations de la France à l’encontre des réfugiés qui franchissent la frontière franco-italienne.

    Les autorités n’appliquent pas les garanties et ne respectent pas les droits des personnes qu’elles contrôlent à la frontière. Le plus souvent, les renvois vers l’Italie sont organisés sans formalités, dans des conditions qui laissent penser que tout pourrait très bien être organisé de façon à ce que les personnes ne puissent exercer leurs droits.

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  • Syrie l'horrible prison de Saidnaya

    Une enquête d'Amnesty International

    Entre 2011 et 2015, chaque semaine, des dizaines de prisonniers ont été exécutés. Des pendaisons de masse réalisées dans le plus grand secret lèvent le voile sur une véritable politique d’extermination.

    Dans cette prison, les pendaisons se sont déroulées une à deux fois par semaine, habituellement le lundi et le mercredi, au milieu de la nuit.

    Des pendaisons de masse chaque semaine

    Jusqu'à 50 personnes peuvent être pendues en une seule nuit. Les corps des victimes sont emportés en camion et enterrés secrètement dans des fosses communes. Leurs familles ne sont pas informées du sort qui leur a été réservé. On assure aux détenus qu'ils vont être transférés dans une prison civile en Syrie. Au lieu de cela, ils sont emmenés dans une cellule située au sous-sol de la prison, où ils sont passés à tabac. Ils sont ensuite transférés vers un autre bâtiment de la prison, toujours sur le site de Saidnaya, où ils sont pendus. Pendant tout le processus, les victimes gardent les yeux bandés. Elles ne savent pas quand ni comment elles vont mourir, jusqu'à ce que la corde leur soit passée autour du cou.

    "Ils les laissent [se balancer] là pendant 10 à 15 minutes. Certains ne meurent pas parce qu'ils sont légers. Surtout les jeunes, car leur poids ne suffit pas pour les tuer. Des assistants les détachent alors et leur brisent la nuque."

    Un ancien juge qui a assisté aux pendaisons.

    "Des détenus emprisonnés dans les étages situés au-dessus de la « salle d'exécution » ont signalé qu'ils entendaient parfois le bruit de ces pendaisons.

    En collant l'oreille contre le sol, on pouvait entendre un bruit, comme une sorte de gargouillement. Cela durait environ 10 minutes... Nous dormions au-dessus de personnes en train de mourir étouffées. Cela me paraissait normal à ce moment-là."

    « Hamid », ancien militaire arrêté en 2011.

     

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  • Nous combattrons le projet de Donald Trump visant à fermer les frontières des Etats-Unis

    Communiqué d'Amnesty International le 27 01 2017

    Le président Donald Trump a signé plusieurs décrets relatifs à l’immigration, prévoyant notamment l’édification d’un mur à la frontière mexicaine, la construction de nouveaux centres de détention et la suppression des financements fédéraux accordés aux villes sanctuaires.

    Nous combattrons ce dangereux projet avec tous les moyens dont nous disposons.  Ce mur reviendrait à dire que les personnes qui viennent de l’étranger, en particulier d’Amérique latine, doivent être craintes et évitées – or, c’est totalement faux.

    Les membres et sympathisants d’Amnesty International USA vont demander au Congrès de protéger les personnes en quête d’asile, y compris celles qui fuient des violences en Amérique latine. Nous ne laisserons pas le président Donald Trump créer des camps de réfugiés le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, comme nous l’avons vu en Grèce, en Australie et dans d’autres pays.

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  • Antiterrorisme en Europe des lois orwelliennes

    Communiqué d'Amnesty International (extraits)

    Paris, Berlin, Nice… de nombreuses villes européennes ont fait face ces dernières années à des actions terroristes. Trop souvent les gouvernements en retour mettent à mal l’état de droit qu’ils prétendent défendre. Etat des lieux de la sécurité nationale en Europe.

    Des centaines de personnes ont été tuées et blessées dans une série d'attaques violentes qui ont frappé des États de l'Union européenne (UE) entre janvier 2015 et décembre 2016. Elles ont été abattues par des hommes armés, ont explosé lors d'attentats-suicides et ont été écrasées délibérément alors qu'elles marchaient dans la rue.

    Ces crimes ne visaient pas que des individus ; il s'agissait également d'attaques contre des sociétés, des modes de vie et des modes de pensée. Il va de soi qu'il est urgent de protéger la population contre de telles violences gratuites. Faire respecter le droit à la vie, permettre aux individus de vivre librement, de se déplacer librement, de penser librement… ce sont là les missions essentielles de tout gouvernement.

    On ne protège pas les libertés en les supprimant

    Elles ne peuvent cependant pas être accomplies par quelque moyen que ce soit, d'autant que ce ne sont pas des missions qui doivent, ou qui peuvent, être accomplies en foulant aux pieds les droits mêmes que les gouvernements prétendent faire respecter.

    Ces deux dernières années ont cependant vu se dessiner un changement radical à travers l'Europe : l'idée selon laquelle le rôle du gouvernement est d'assurer la sécurité afin que la population puisse jouir de ses droits a laissé place à l'idée que les gouvernements doivent restreindre les droits de la population afin d'assurer la sécurité.

    La conséquence de ce changement a été une redéfinition insidieuse de la frontière entre les pouvoirs de l'État et les droits des personnes. Certains États membres de l'UE, ainsi que des organes régionaux, ont réagi aux attaques en proposant, en adoptant, ou en mettant en œuvre des vagues successives de mesures de lutte contre le terrorisme qui ont sapé l'État de droit, renforcé les pouvoirs exécutifs, mis à mal les contrôles judiciaires, restreint la liberté d'expression et exposé l'ensemble de la population à la surveillance du gouvernement.

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  • ONU : soutien renouvelé à la résolution en faveur d'un moratoire sur les exécutions

    Communiqué d'Amnesty International

    L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une très large majorité le 19 décembre 2016 sa sixième résolution demandant un moratoire sur les exécutions en vue de l'abolition de la peine capitale. Le soutien constant à cet appel laisse à penser que ce n'est plus qu'une question de temps avant que la peine capitale ne soit reléguée dans les livres d'histoire. Une majorité écrasante d'États membres de l'ONU est en faveur de la résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de l'ONU, 117 ont voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté contre et 31 se sont abstenus.

    Une majorité écrasante d'États membres de l'ONU a pesé de tout son poids en faveur de la résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de l'ONU, 117 ont voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté contre et 31 se sont abstenus.

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